Ang Ang

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Présenté par : Jinrou-Scantrad

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Traduction : Alcancia

Correction : Elodie

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Chapitre 0 — Prologue 

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Le bruit des hélices était assourdissant. Les mercenaires se précipitèrent. L’homme le plus éloigné sauta dans l’appareil en premier, battant les autres mercenaires qui le précédaient. Un otage se balançait sur ses épaules, du haut de ses deux mètres. Après l’avoir déposé à terre, il tira avec minutie sur les ennemis qui le pourchassaient avec leurs RT-20 montés. À l’instant où la balle traversa les véhicules blindés pour atteindre quelqu’un, elle explosa et toucha aussi toutes les personnes à proximité.

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— On décroche !

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L’hélicoptère s’éleva quand l’homme cria, mais ses mains bougeaient toujours. Il n’y avait pas une once d’hésitation sur son visage, tandis que, confiant, il rechargeait son fusil, encore et encore. Ses attaques violentes empêchèrent les ennemis de les poursuivre pendant que les mercenaires rejoignaient la navette. Le dernier d’entre eux se précipita lorsque l’hélicoptère fut à un mètre du sol. L’homme tendit la main, le mercenaire l’agrippant aussitôt, et le tira à la seule force de son bras. Quand les ennemis reprirent leur poursuite, l’appareil avait décollé et était déjà hors de leur portée. 

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L’homme leva sa main à la vue de l’otage secourue, tremblante, qui ne comprenait pas ce qui se passait. La femme poussa alors un cri en baissant la tête et se recroquevilla :

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— Ahhhh !

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L’homme qui l’avait portée et secourue, et qui était l’une des personnes les plus distinguées, se tourna vers ses collègues, gêné. 

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— Je t’avais dit de faire de la chirurgie esthétique, capitaine.

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Aux mots de Jake, le dernier à être arrivé parce qu'il avait accouru à la dernière minute, il se recula sans un mot. Et lorsqu’il s’installa le plus loin possible de la femme, ils le regardèrent tous avec compassion. 

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Le jeune de vingt-deux ans, assis à ses côtés, lui demanda :

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— Capitaine, vous allez vraiment prendre votre retraite ?

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L’homme au visage digne d’un criminel acquiesça sombrement, comme s’il se demandait si un visage, né de l’union de l’Orient et de l’Occident, avait déjà pu être pire que le sien. Il se promit à nouveau, en son for intérieur, de gagner plus d’argent pour se payer une opération de chirurgie esthétique. 

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Chapitre 1