Ang Ang

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Présenté par : Jinrou-Scantrad

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Traduction : Alcancia

 

Correction : Elodie

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Chapitre 3

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Hwayoung retira finalement sa main. Le soulagement et le regret se mêlèrent alors. En fermant les yeux, Gyuwon soupira. Hwayoung savourait son expression. Bien qu’il l’ait déjà aperçue, elle restait toujours aussi séduisante. Son faciès ressemblait à celui d’une hyène. Chacune de ses entrailles se mit à chauffer et son cœur battait furieusement la chamade. 

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— Tu sais Gyuwon, je t’aime vraiment bien.

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Je dois agir naturellement.

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Il se répétait ces mots encore et encore. Il y avait tant de choses qu’il voulait lui faire, mais cet homme était encore vierge. Révéler le potentiel de ce corps requérait du temps. Pourtant, à en juger par son érection, il semblait déjà en avoir pleine conscience. Finalement, il ne pouvait qu’en être reconnaissant.

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Avant de le rencontrer, Hwayoung était énervé, car on lui avait affecté un garde du corps sorti de nulle part. Pour qui se prenaient-ils à prendre la liberté d’en engager un, comme ils le souhaitaient ? Jusqu’à quel point interféreraient-ils dans la vie d’autrui avant d’en être satisfaits ? Mais tandis qu’il allait déverser une pluie de jurons sur eux, il se tut gentiment. Cet être magnifique qui marchait loin derrière son père n’était-il pas le genre d’homme idéal qu’il n’avait eu de cesse de rechercher ?

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Je veux élever un gros chat. Comme un léopard des neiges ou un jaguar. J’aimerais bien qu’il soit innocent, mais élégant. Ce serait encore mieux s’il était mignon, mais il faut aussi qu'il soit grand. Et il devra être fort et beau. 

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Durant son enfance, alors qu’il ne connaissait rien de la vie, il avait débité ces paroles immatures, qui s’étaient révélées être ses préférences. Désormais, il avait vingt-sept ans, et un chat de près de deux mètres de haut, au visage intimidant, s’approchait de lui d’une démarche modeste, mais élégante. Hwayoung se redressa. Il savait se montrer décontracté de par les leçons de sa famille, qui l’avait entraîné à maintenir un visage impassible dès son plus jeune âge.

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— Si cela te convient, pourquoi ne pas voir à quoi ressemble ton corps ? Bien sûr, je ne te forcerai pas à faire des jeux que tu n’aimes pas. Et je peux évidemment t’assurer de mon intégrité. Qu’en penses-tu ?

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Même si son corps était fiévreux… Ou plutôt, même s’il se prenait une balle, grâce aux coutumes de sa famille et à sa nature profonde, il resterait capable de lui parler tout en gardant une expression neutre. Hwayoung ne s’en était pas préoccupé jusqu’à maintenant, pourtant, à l’heure actuelle, il n’en avait jamais été aussi reconnaissant. 

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— Je ne veux pas d’une relation D/S [1], tu vois ? Donc, commençons juste en tant que partenaires de jeu. 

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Il s’efforçait de garder un ton calme, même s’il était le seul à parler. S’il se relâchait maintenant, il sentait qu’il pourrait tout à coup déblatérer des inepties. Cela ne devait pas se produire. Il ne pouvait pas passer à côté de son type d’homme idéal, surtout que c’était la première fois qu’il croisait quelqu’un qui répondait à ses critères. Il l’aimerait, même si Gyuwon l’insultait ou le traitait de machiste, ou que quelqu’un venait à lui dans le but de lui faire reprendre ses esprits. Quoi qu’il puisse arriver, il penserait que c’était l’œuvre du destin, comme si Gyuwon l’avait toujours attendu. Du moins, c’était ce qu’il ressentait. 

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Gyuwon le regarda alors. Il commençait à craindre les conséquences de l’opportunité qui lui était offerte. L’homme dont il avait rêvé toute sa vie était actuellement en face de lui, et prononçait les mots qu’il avait toujours désiré entendre. Il avait l’impression d’être plongé dans un rêve. À cette pensée, il cligna des yeux et vérifia ce qui l’entourait. La pensée que tout ça ne soit pas réel était effrayante. Hwayoung, qui le surprit à agir ainsi, pensa que ce devait être dur pour lui. Bien que cela pût paraître naturel, le BDSM était l’une des choses les plus difficiles à accepter. C’est pourquoi Hwayoung devait se montrer sûr de lui. Ce n’était ni un viol ni une obligation. À ses yeux, cet acte relevait davantage de la séduction d’un dominant. Hwayoung se déshabilla lentement devant Gyuwon. Il regarda avec joie sa pomme d’Adam bouger.

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Néanmoins, ses doigts ne s’arrêtèrent pas. Doucement, avec une extrême lenteur, il continua de se dévêtir. 

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Gyuwon se focalisa sur lui. Le corps magnifique de Hwayoung s’exposait de lui-même petit à petit. À quel point ses mamelons seraient-ils délicieux s’il les léchait ? Il savait pertinemment que ses propres fesses le picoteraient dès que sa main les frapperait. Le fantasme qu’il avait bridé durant vingt ans s’était entièrement concrétisé en Hwayoung.

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Le sexe qu’il souhaitait tant prendre en bouche se dévoila enfin. Il avait une forme idéale, sans aucune imperfection. Pour la première fois de sa vie, Gyuwon regarda attentivement un pénis.

Sans même le voir de près, il avait l’air appétissant, et Gyuwon avait l’impression de mourir de désir. Puisqu’il y avait déjà pris goût depuis un certain temps, ses fesses étaient trempées.

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— Déshabille-toi, ordonna Hwayoung d’un ton arrogant.

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Gyuwon s’exécuta immédiatement. Il retira ses vêtements comme un possédé. Plus il en enlevait, et plus le sourire de Hwayoung s’agrandissait. Vêtu uniquement de son caleçon, il le regarda une minute, mais son expression — du moins, aux yeux de Hwayoung — semblait ridicule et pitoyable, forçant Hwayoung à endurer ce semblant de viol théâtralisé [2].

 

Sans que Hwayoung eût besoin de se répéter, il retira son sous-vêtement. Son sexe brillant d’éjaculat, qu’il avait déversé par anticipation, était si trempé que le liquide s’était écoulé jusqu’à son anus. Hwayoung donna un second ordre à Gyuwon, qui était figé sur place.

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— Mords-le et viens jusqu’à moi à quatre pattes.

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Gyuwon regarda à nouveau Hwayoung et attrapa doucement entre ses dents son caleçon collant et mouillé de sa propre semence. Puis, il se mit en marche. 

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Il s’était dit qu’il pourrait jouer un peu avec lui. Désormais, Hwayoung en était certain. Voir Gyuwon se comporter tel un chien dès ses débuts, le faisait trembler d’excitation de la tête aux pieds. Quand il atteignit ses jambes, Hwayoung releva son menton de son pied.

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— Donne.

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À ces mots, Gyuwon redressa le haut de son corps, son sous-vêtement en bouche, pour atteindre la main de Hwayoung. La vision de son menton, dégoulinant d’un mélange de salive et de sperme, était obscène. 

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Il prit le caleçon et le jeta en direction des habits de Gyuwon. Ses yeux reflétaient un certain ressentiment, alors qu’il lui avait apporté péniblement. Mais dès lors que Hwayoung lui caressa les cheveux, il ferma les yeux, appréciant son toucher. 

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oOoOoOo

 

Note de traduction :

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[1] : Relation D/S : Relation Dominant-Soumis qui peut se pratiquer jusque dans la vie quotidienne. =>

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[2] : Viol théâtralisé : Pratique sexuelle BDSM, dans un contexte où le consentement est de rigueur, qui consiste à jouer un jeu de rôle entre un prétendu violeur et sa victime. =>